Consigne d'écriture: anaphore (un jour).
Un jour, j'aurai conquis toutes les femmes de la terre, lance le bel homme défiant ainsi l'ordre humain et divin.
Un jour, je reverrai Mademoiselle Cunégonde, rêve l'innocent voyageur.
Un jour, je ferai chuter la vertueuse jeune femme de son piédestal céleste, écrit le libertin accompli.
Un jour, je ne serai plus un simple petit fils de paysan, se répète le frêle jeune homme aux boucles noires.
Un jour, je tuerai le duc de Florence, pense l'aristocrate rongé par la douleur d'avoir perdu sa pureté.
Un jour, Roxane m'aimera, ose à peine songer le bretteur au long nez.
Un jour, je verrai le métro, assène la petite fille exaspérante.
Quant à moi, jamais je n'aurai lu tous les livres. Hantée à l'avance par ce deuil nécessaire, je suis néanmoins heureuse d'être peuplée de tous ces êtres de papiers. Ils m'étouffent, m'écrasent de leurs rêves et désirs inassouvis mais comblent aussi le vide qui m’effraie.
Un jour, je reverrai Mademoiselle Cunégonde, rêve l'innocent voyageur.
Un jour, je ferai chuter la vertueuse jeune femme de son piédestal céleste, écrit le libertin accompli.
Un jour, je ne serai plus un simple petit fils de paysan, se répète le frêle jeune homme aux boucles noires.
Un jour, je tuerai le duc de Florence, pense l'aristocrate rongé par la douleur d'avoir perdu sa pureté.
Un jour, Roxane m'aimera, ose à peine songer le bretteur au long nez.
Un jour, je verrai le métro, assène la petite fille exaspérante.
Quant à moi, jamais je n'aurai lu tous les livres. Hantée à l'avance par ce deuil nécessaire, je suis néanmoins heureuse d'être peuplée de tous ces êtres de papiers. Ils m'étouffent, m'écrasent de leurs rêves et désirs inassouvis mais comblent aussi le vide qui m’effraie.
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